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Depuis 2011, la validation du repos est proposée lors de l’introduction de la carte, après le rappel du jour et de l’heure du dernier retrait.
Rien ne fait obstacle à l’enregistrement des périodes de repos sur la carte conducteur. Et ce d’autant que c’est obligatoire. Les conducteurs actionnent le sélecteur pour enregistrer séparément et distinctement sous le signe lit : « les pauses, repos, congés annuels ou congés de maladie ».
Art.34 § 3 Règl. UE 165/2014
Dès lors, l’attestation dite de « non-conduite » ne doit plus être utilisée lorsqu’un conducteur a pris sa journée ou à l’issue d’une période de congé (voir : Attestation d’activité).
Et si un temps de service a été effectué alors que la carte était hors du chrono, la période ne pourra être totalement validée en repos. Il faudra détailler les temps par une saisie manuelle (voir Activités sans carte et Note UE de clarification n°7)
L’absence d’enregistrement du repos ou toute activité est considérée, d’après le registre ERRU, comme une infraction au titre d’une « absence de saisie manuelle alors qu’elle est requise. » D’après, le barème c’est une ITG, une infraction très grave.
L’enregistrement du repos offre aussi l’avantage de dégager le conducteur des conduites sans carte ou en OUT effectuées sur le véhicule en son absence.